Manu Anex

Sensible aux injustices sociales et aux inégalités Emmanuelle Anex, dit « Manu », a très tôt voulu comprendre les mécanismes sociaux et lutter pour les droits des groupes minoritaires. Parallèlement, Manu a toujours questionné les modèles de société qui nous enferment dans des carcans, notamment ceux relatifs aux rôles et à l’identité de genre. Iel a très tôt eu un sentiment de décalage par rapport aux normes sociales dominantes et cherché à s’en affranchir. Aussi, un détour par la sociologie et la psychologie sociale lui ont permis d’appréhender la manière dont est organisée la société et de faire un travail de déconstruction. A l’issue d’une thèse de doctorat en psychologie sociale portant sur l’application des droits humains et la manière dont ils sont mobilisés dans des contextes intergroupes, ses intérêts de recherche ont pu se conjuguer avec son ancrage militant.

C’est avec une double casquette qu’iel s’est investie auprès de VoGay, association vaudoise pour la diversité sexuelle et de genre, et a rejoint l’équipe de recherche du Centre LIVES de l’Université de Lausanne. Engagée depuis quatre années au programme de sensibilisation dans l’association VoGay en tant que responsable pédagogique, Emmanuelle Anex a repris la fonction du Secrétariat Général de cette association avec Sara Blaser. Fort de ce parcours, Manu cherche maintenant à agir sur les enjeux Queer au niveau fédéral, notamment sur des aspects de recherche, d’éducation et politique. C’est pour cette raison qu’iel rejoint le comité de la LOS.

Tabea Rai

Je m’appelle Tabea (pronom « elle »), j’ai 30 ans et j’habite à Berne. Je travaille depuis peu comme Junior Youth Coordinator chez Amnesty International. À l’origine, j’ai fait une formation et un perfectionnement dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap, puis j’ai travaillé jusqu’à récemment comme secrétaire syndicale. Au début de mon engagement queer-féministe, j’ai déjà fait partie du comité de la LOS pendant un an. Depuis, j’ai milité dans différents domaines, régulièrement en collaboration avec la LOS. Que ce soit dans l’organisation d’ateliers antiracistes, dans l’organisation d’interventions lors de Prides ou en rapport avec mon engagement d’animatrice à la radio QueerUp. Ces dernières années, j’ai pu collaborer avec différentes associations et organisations queers et acquérir de l’expérience grâce à divers projets et événements.
En parallèle, ces six dernières années, j’ai eu le privilège de m’engager pour la gauche alternative au parlement de la ville de Berne et, pendant six mois, au parlement cantonal. Actuellement, je me concentre à nouveau sur le militantisme extraparlementaire, entre autres en tant que Drag King. En tant que lesbienne et femme Noire, la visibilité de la diversité lesbienne et queer me tient particulièrement à cœur. Je souhaite m’engager avec la LOS à l’intérieur et à l’extérieur de la communauté pour une société sans discrimination.
Je me réjouis de continuer à m’engager avec la LOS pour nos revendications et de lutter pour nos droits.

Helen Hürlimann

Helen Hürlimann, 59 ans, est journaliste et a travaillé plus de 20 ans à RadioSRF, dernièrement en tant que directrice de SRF 4 News. Elle profite de sa retraite anticipée pour s’engager auprès de la LOS. Elle veut se rendre utile au sein de la commission du personnel ; son expérience de responsable de 30 collaborateur-rice-x-s l’y aidera certainement. Pour que les femmes de la LOS et les autres lesbiennes soient visibles et entendues, elle a lancé l’idée d’un LOScast ; un podcast avec des lesbiennes. Ce qu’elle apprécie chez la LOS, c’est son engagement politique pour les droits LGBTQ+ et sa large assise. La nouvelle brochure sur la santé « Sur toutes les lèvres » en est un bon exemple : elle répond aux questions sur la santé des personnes cis, trans, lesbiennes ou queers.
Helen a été rédactrice du journal féministe FRAZ, la première étape de sa carrière journalistique. Elle a ensuite travaillé comme rédactrice à la radio LORA, puis au sein de son comité. Après son master en Gender & Cultural Studies à la HSK de Zurich, elle a réalisé le documentaire « Hopp Schweizerin » sur l’équipe nationale suisse de football féminin (2011). Elle vit désormais avec sa femme et son chat à Zurich et en Italie, pratique la natation et aime regarder le football.

Anna-Béatrice Schmaltz

Anna-Béatrice Schmaltz, habite à Zurich et a 30 ans. Le militantisme queer-féministe l’accompagne depuis de nombreuses années. Elle a longtemps co-organisé le festival lila.queer de la Milchjugend et est active dans le collectif de la grève féministe de Zurich. Pour son travail de master, elle s’est penchée sur le thème de l’adoption de l’enfant de la conjointe par des couples de femmes en Suisse alémanique. En tant que responsable de projet dans le domaine de la prévention de la violence sexospécifique au sein d’une ONG féministe, elle s’occupe également du thème de l’égalité dans sa vie professionnelle. Outre les points centraux, pour elle, que sont la justice climatique et la justice sociale, l’égalité et les droits LGBTIQ occupent également une grande partie de son temps en tant que conseillère municipale verte de la ville de Zurich (législatif).
Elle connait la LOS depuis de nombreuses années et est membre depuis la votation « Oui contre les discriminations », où elle a travaillé pour la campagne de votation en tant que responsable de la coordination des bénévoles. C’est ainsi qu’elle a pu faire plus ample connaissance avec le travail de la LOS.
Pour elles, nous avons beaucoup progressé dans le domaine de l’égalité pour les lesbiennes, les bisexuelle-x-s et les femmes queer, cest dernières années mais il reste encore plus à faire sur le plan politique et social. La LOS fait selon elle, un travail indispensable dans ce domaine pour lequel elle souhaite apporter son savoir politique, ses connaissances du travail des ONGs et son expérience de la collaboration avec des bénévoles au sein du comité.