Les problèmes de santé des lesbiennes, gays et bisexuels*les (LGB) restent un mystère en suisse. Alors que de nombreuses études internationales ont fait des constats consternants, la Suisse n’a jamais analysé les données quant à la santé des personnes LGB qu’elle possède. Cette situation devrait, selon le parlement, se modifier.
Un postulat de la Conseillère nationale Samira Marti (PS – BL) demandant l’analyse des données sur la santé des personnes LGB a, cet après midi, récolté une courte majorité au Conseil national avec 100 voix pour et 90 contre. La demande d’une analyse conséquente des données récoltées sur la santé des personnes LGB est de première importance pour les personnes concernées. Diverses études internationales montrent en effet que les personnes LGB vont moins bien que les personnes hétérosexuelles. Cet état de fait s’explique notamment par les discriminations vécues.
Le Conseiller national Mathias Reynard (PS-VS), signataire du postulat, explique : « Il ne s’agit pas seulement d’obtenir des chiffres sur l’état de santé des personnes LGB en Suisse, mais aussi d’une prise de conscience politique d’un problème existant. L’acceptation de ce postulat par le Conseil national est un signe politique important : les personnes LGB sont prises au sérieux et leurs problèmes nous préoccupent. »