La lutte continue
Le 26 septembre, 64% de la population suisse a voté en faveur du mariage pour tous-te-x-s – un pas historique sur la route vers l’égalité ! Malgré tout, nous ne sommes pas entièrement satisfait-e-x-s : bon nombre de nos façons d’aimer, de fonder des familles et d’élever des enfants ne bénéficient toujours pas de la protection juridique nécessaire. Sans parler de l’acceptation sociale…
Promenade de la LOS. Photo : Salome Fenn
Donc, même après le mariage pour tous-te-x-s, la devise restera : visibilité, égalité, sororité. La lutte continue !
Il reste beaucoup à faire, par exemple :
Dans les rues : à la pride, nous nous sentons en sécurité, mais nous aimerions avoir ce même sentiment de sécurité au quotidien. Nous voulons nous tenir par la main – sans être exposé-e-x-s à des commentaires, des regards et même de la violence. Encore aujourd’hui, cela ne va malheureusement pas de soi.
Sur internet : notre sexualité est bien plus qu’une catégorie de porno. Nous voulons qu’une simple recherche Google soit représentative de la diversité des modes de vie lesbiens.
À l’école : nous voulons lire une histoire d’amour lesbienne, découvrir les mouvements queers en cours d’histoire et bénéficier d’une éducation sexuelle complète.
Au cabinet médical : il nous faut des informations et des traitements adaptés. Nous voulons que le personnel médical connaisse nos besoins et préoccupations quand iels nous soignent.
Dans les têtes : nos revendications sont diverses et sont l’affaire de tou-te-x-s, c’est pourquoi nous voulons être pris-e-x-s en compte.
Dans les cœurs : nous voulons être accepté-e-x-s, compris-e-x-s et respecté-e-x-s. Peu importe notre âge lors du coming-out, notre apparence ou notre origine.
Voilà ce pour quoi nous nous engageons. Et nous ne sommes pas seul-e-x-s : en tant que faîtière nationale des femmes lesbiennes, bisexuelles et queers, nous sommes en contact permanent avec notre communauté – de Lausanne à Coire via Bâle.
Aimerais-tu soutenir notre travail ?